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L'Équateur met fin à ses relations avec le Polisario et soutient le projet d'autonomie du Maroc

L'Équateur met fin à ses relations avec le Polisario et soutient le projet d'autonomie du Maroc

L'Équateur met fin à ses relations avec le Polisario et soutient le plan d'autonomie marocain \ Newslooks \ Washington \ L'Équateur a officiellement retiré sa reconnaissance de la République arabe sahraouie (RASD) en faveur du plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara. Cette décision s'inscrit dans la stratégie diplomatique du Maroc, dirigée par le roi Mohammed VI, visant à résoudre le différend régional par l'auto-gouvernance. Cette décision renforce les relations entre l'Équateur et le Maroc, faisant progresser la proposition du Maroc comme une solution crédible.

L'Équateur met fin à ses relations avec le Polisario Regard profond

L'Équateur a officiellement décidé de suspendre sa reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), marquant un changement notable dans sa politique étrangère. L'Équateur a reconnu la RASD pour la première fois en 1983, puis a établi des relations diplomatiques avec le pays en 2009, par le biais d'une représentation à Quito. La décision de cette semaine a été communiquée par la ministre équatorienne des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld, lors d'un entretien téléphonique avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. L'Équateur a également adressé une notification officielle aux représentants de la RASD, fermant ainsi ce chapitre diplomatique.

Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique diplomatique menée par le Maroc depuis longtemps, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, pour affirmer sa souveraineté sur la région du Sahara et promouvoir son plan d’autonomie comme seule solution viable au conflit territorial. Le Maroc a introduit ce plan en 2007, offrant une autonomie à la région tout en préservant sa souveraineté. Le plan met l’accent sur la délégation de l’autorité aux organes élus localement, couvrant des domaines essentiels comme l’éducation, la préservation culturelle, les infrastructures et le développement économique.

L'initiative d'autonomie reflète la stratégie marocaine visant à résoudre le conflit du Sahara en équilibrant décentralisation et unité nationale. Selon ce cadre, le Sahara aurait ses propres pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, tandis que les fonctions nationales clés, telles que la défense et la politique étrangère, resteraient sous la juridiction marocaine.

Internationalement, la proposition d'autonomie Cette proposition a gagné en popularité. Des pays comme les États-Unis, la France et l'Espagne ont reconnu qu'elle constituait une voie crédible et réaliste vers la stabilité. De nombreux pays africains et arabes ont exprimé un soutien similaire, les Nations Unies soulignant la nécessité d'une résolution politique mutuellement acceptée. La proposition du Maroc s'aligne sur les objectifs de l'ONU, offrant une alternative pacifique et avant-gardiste à un conflit prolongé.

La décision de l'Équateur de mettre fin à sa reconnaissance de la RASD s'inscrit dans une tendance croissante parmi les pays qui reconsidèrent leur position sur la question du Sahara. Plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique latine ont retiré ou gelé leur reconnaissance du Front Polisario et de la RASD, isolant encore davantage le mouvement séparatiste. Ce changement reflète l'évolution des réalités géopolitiques et une préférence croissante pour l'initiative d'autonomie du Maroc plutôt que pour l'instabilité et le conflit.

La vision du Maroc va au-delà de la diplomatie, car il cherche également à faire de la région du Sahara un pôle d’activité économique et commercial. Le gouvernement marocain a investi massivement dans des projets d’infrastructure tels que des ports, des autoroutes et des installations d’énergie renouvelable, dans le but d’intégrer plus étroitement la région aux marchés européens, africains et arabes. Ces efforts pourraient transformer le Sahara en un pont stratégique entre les continents et renforcer les liens régionaux.

Malgré ces évolutions positives, le Maroc reste confronté à des défis, notamment de la part du Front Polisario et de ses partisans, qui restent opposés au plan d'autonomie. Cependant, l'évolution du paysage diplomatique et le soutien international croissant à l'initiative marocaine laissent penser que la tendance est en train de changer.

L'initiative d'autonomie vise non seulement à résoudre un conflit vieux de plusieurs décennies, mais aussi à créer un précédent en matière de résolution de conflits par la négociation et le respect mutuel. Elle met en évidence le leadership du Maroc dans la diplomatie régionale et offre un modèle durable pour équilibrer gouvernance, souveraineté et développement. À mesure que de plus en plus de pays, dont l'Équateur, adhèrent à la vision du Maroc, les perspectives d'une paix et d'une stabilité durables au Sahara continuent de s'améliorer.

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