L'Espagne ne trouve aucun espionnage marocain, révèle un rapport \ Newslooks \ Editoriaux.
Dans un environnement où les tensions géopolitiques se manifestent souvent par des accusations d'espionnage, le récent rapport de l'Agence espagnole de contre-espionnage constitue une rupture narrative significative, rejetant méticuleusement l'accusation jusqu'alors répandue. réclamations contre le Maroc. Cette analyse complète de 2023, menée dans le respect de l’objectivité et sans parti pris politique, présente une exonération claire du Maroc, contredisant le discours poussé par certaines entités politiques et médias espagnols qui accusaient Rabat d’avoir déployé le logiciel espion Pegasus contre des responsables espagnols. L’affirmation, sans équivoque dans sa clarté, déclare : «Ne détectant aucune tentative d'espionnage du Royaume du Maroc contre l'Espagne,» offrant un contraste frappant avec les allégations spéculatives qui circulaient.
Le rapport de l'agence se penche sur le paysage de l'espionnage en Espagne, attribuant la plupart de ces activités à des agents et à des dispositifs liés à la Russie et à la Chine. Cela reflète un contexte mondial plus large dans lequel l'engagement de la Russie dans la guerre contre l'Ukraine conduit son espionnage à recueillir des renseignements sur les pays occidentaux, et les ambitions de la Chine de recueillir des informations sur les stratégies de l'Union européenne et de l'OTAN soulignent la complexité de la scène internationale de l'espionnage.
Il convient de noter le chapitre du rapport intitulé « Espionnage et ingérence étrangère », qui s'étend des pages 95 à 100, qui omet visiblement toute mention du Maroc. Cette absence indique une évaluation complète par l'agence, ne trouvant aucune preuve d’espionnage marocain ou d’ingérence dans les affaires espagnoles– une révélation qui a bouleversé les attentes, surtout compte tenu de l’attention accrue portée au Maroc dans le discours sur l’espionnage au cours des deux dernières années.
Cette révélation a été accueillie avec surprise par certains médias espagnols, en particulier à la lumière du contexte dans lequel les accusations contre le Maroc, le plaçant souvent avant la Russie, ont été exploitées par les partis politiques pour alimenter des discours hostiles à Rabat. Parmi celles-ci figuraient des allégations selon lesquelles le Maroc aurait utilisé le logiciel espion Pegasus développé par Israël pour infiltrer les téléphones de responsables espagnols importants, notamment le Premier ministre Pedro Sanchez et la ministre de la Défense Margarita Robles. Cependant, ces affirmations, bien que reprises par certaines factions et certains médias, manquaient de preuves tangibles.

Le refus obstiné du gouvernement espagnol d'impliquer le Maroc au cours des deux dernières années, citant un manque de preuves d'espionnage via Pegasus, contraste fortement avec les récits qui avaient été construits.
Les récentes conclusions judiciaires soulignent les dimensions politiques de la campagne contre le Maroc, impliquant non seulement la position contradictoire de pays comme l'Algérie, mais suggérant également l'implication de la France. Cette implication semble viser à faire pression sur le Maroc, tentant ainsi de l'acculer avec des allégations infondées et des arrière-pensées.
Cette situation met en lumière un schéma plus large de campagnes de propagande à motivation géopolitique, dans lesquelles certains médias, influencés par ces récits orchestrés, n’ont pas procédé à une vérification indépendante ou n’ont pas attendu les conclusions des enquêtes officielles avant de diffuser des allégations.
La propagande systématique contre le Maroc, qui semble désormais avoir été motivée par des raisons politiques, souligne la nécessité cruciale d'un journalisme diligent et fondé sur des preuves et l'importance d'attendre les résultats de la justice ou des enquêtes avant de tirer des conclusions.
De tels épisodes soulignent l’interaction délicate entre les préoccupations de sécurité nationale, les relations internationales et la responsabilité des médias, nous rappelant l’importance primordiale d’étayer les accusations d’espionnage avec des preuves solides avant qu’elles ne soient rendues publiques.
Le récit entourant le logiciel espion Pegasus et l’implication présumée du Maroc sert ainsi de mise en garde sur les conséquences potentielles d’accusations géopolitiquement chargées qui manquent de fondement probant solide.
L'Espagne ne constate aucun espionnage marocain, révèle un rapport